L’?uvre de l’abb? Groulx【電子書籍】[ Olivar Asselin ]
<p>M. l’abb? Lionel Groulx, n? ? Saint-Michel-de-Vaudreuil il y a quarante-quatre ans, professeur de rh?torique au Coll?ge de Valleyfield avant d’?tre nomm? en 1915 professeur d’histoire ? la future Universit? de Montr?al, a d?j? ? son cr?dit une ?uvre litt?raire consid?rable. Il a publi? six volumes d’histoire, une demi-douzaine de tracts sur les questions sociales et nationales, sur la formation et le devoir social de la jeunesse. Il a ?crit des contes r?gionalistes. Il a fait des vers (qui, soit dit entre nous, valent bien les miens). Enfin, il s’est tacitement reconnu la paternit? de l’Appel de la race, roman paru il y a quelques mois sous le pseudonyme d’Aloni? de Lestres. Comme je soup?onne bon nombre d’entre vous d’avoir ?t? attir?s ici par le go?t du scandale, nous parlerons d’abord de l’Appel de la race.</p> <p>L’affabulation de ce roman vous est connue. Aux environs de 1890, un jeune avocat canadien-fran?ais, Jules de Lantagnac, n? en terre qu?becquoise d’une ancienne famille noble tomb?e en roture, se fixe ? Ottawa o? il ?pouse, apr?s l’avoir convertie au catholicisme, Maud, fille d’un haut fonctionnaire f?d?ral, Davis Fletcher. ? partir de ce moment sa vie professionnelle et mondaine est anglaise. Il ?l?ve ? l’anglaise et dans la langue anglaise ses quatre enfants, William, Wolfred, Nellie et Virginia. Une visite qu’il fait en 1915 ? sa paroisse natale, Saint-Michel-de-Vaudreuil, apr?s vingt ans d’absence, lui r?v?le dans la race canadienne-fran?aise des vertus morales et intellectuelles insoup?onn?es. Ce fonds de richesses morales l’impressionne d’autant plus que la lecture des ma?tres de la pens?e fran?aise, ? laquelle l’ont amen? depuis quelque temps ses relations d’amiti? avec un oblat, le p?re Fabien, l’a pr?par? ? y voir le r?sultat d’une s?culaire culture fran?aise et catholique. Du consentement tacite de sa femme, il introduit ? son foyer l’enseignement de sa langue maternelle. Le P. Fabien, qui suit son ?volution, le f?licite, l’encourage. Jusque-l? tout va bien. La question de l’enseignement du fran?ais ? l’?cole catholique d’Ontario va poser un probl?me autrement ?pineux en sollicitant de Lantagnac une action politique que Maud, soutenue par ses parents, r?prouve comme une esp?ce de manquement ? la foi jur?e. L’adh?sion publique de Lantagnac ? la cause de la minorit? franco-ontarienne serait pour celle-ci d’un puissant secours. D’autre part, il est ? craindre qu’elle ne divise profond?ment une famille jusque-l? tr?s unie malgr? la pr?f?rence des uns pour le fran?ais, des autres pour l’anglais. C’est ce conflit entre le devoir domestique et le devoir social qui fait le n?ud du roman. Ses tendances naturelles et les exhortations du s?nateur Landry, renforc?es des raisonnements du p?re Fabien, feront accepter ? Lantagnac la candidature protestataire dans le comt? de Russell, o? il est ?lu. Le m?nage r?sisterait peut-?tre ? ce premier choc, car du c?t? Fletcher on n’est pas insensible aux honneurs certains et aux avantages probables d’un mandat parlementaire, m?me obtenu dans de pareilles conditions. Mais, ? moins de se d?juger, Lantagnac n’est plus libre de ses mouvements. Dans le d?bat que vient de soulever aux Communes le v?u de son coll?gue Ernest Lapointe touchant l’enseignement du fran?ais, plus que jamais tir? en sens contraire par ses int?r?ts domestiques et professionnels et par son devoir de Canadien-Fran?ais, en vain tente-t-il d’accorder son c?ur et sa conscience sur une solution transactionnelle ; au dernier instant, comme m? par une force invisible, il se l?ve, et, faisant mentir des pr?visions que lui-m?me contribua ? accr?diter, prononce en faveur de la libert? scolaire des paroles irr?vocables...</p>画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。 ※ご購入は、楽天kobo商品ページからお願いします。※切り替わらない場合は、こちら をクリックして下さい。 ※このページからは注文できません。
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